Je suis au plus près dans le mot suivant
Et déjà m’enfuis, le disant. L’aube suit
Sa nuit et laisse au jour la trace de son oubli.
Je suis au plus près dans le mot suivant
C’est l’enfant qui point et meurt à la ligne.
Sur l’eau sombre est l’ombre du cygne.
L’oiseau est au plus près de l’envol du mot
Suivant la courbe du vent, son ascendant.
Le ciel est odieux, vertige des ailes veules.
Je suis au plus près dans le mot suivant,
C’est moi dont on dit l’image en son reflet.
Le regard vient d’ailleurs, d’un autre feu.
Et la voix dans le mot suivant attend son plus près
Ele dit l’absence au corps le plus près, son geste
Est à la corde et touche à la gorge son noeud de serre.
Les mots sont au plus près dans la bouche des morts
Aux dents livides la herse tombe et la nuit se tait.
L’arbre suivant sa ligne est dans l’ordre des mots.
Je suis le suivant au plus près dans le mot de la mort
Le silence est un lit aux draps de suie, nappe nue.
Et la parole enlevée, m’absente, toute bouche tue.
Oh, que j’aime ce poème !
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Merci! Qu’ est-ce qui vous touche dans ce texte?
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J’avoue que je ne saurais l’expliquer vraiment. C’est plus une sensation !
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J’espère que vous continuerez à aimer ce que j’écris!
Et vous? Il est possible de lire ce que vous écrivez, si c’est le cas?
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Mes écrits se trouvent sur mon blog, je crois que le lien apparaît sur mon nom !
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Il semblerait que ce ne soit pas le cas : https://unjourdedeluge.wordpress.com/
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